TikTok sous pression : Ce qu’il se passe en Europe et aux États-Unis
Les États-Unis contre-attaquent
La menace pour TikTok aux États-Unis
Avez-vous entendu parler du dernier rebondissement avec TikTok ? Alors, aux États-Unis, le Congrès a voté pour obliger ByteDance, la société mère de TikTok, à vendre ses activités américaines dans un délai d’un an. Pendant ce temps, en Europe, il y a une menace de bannir TikTok Lite.
TikTok dans le viseur américain
Les États-Unis ont vraiment décidé de s’attaquer à TikTok cette fois-ci. Après trois essais manqués, est-ce qu’ils vont enfin réussir à l’interdire ? En tout cas, ils veulent se débarrasser de son influence chinoise. Dans un projet de loi approuvé par le Congrès américain le samedi 20 avril 2024, ils ont décidé de forcer ByteDance à vendre ses activités américaines d’ici un an. La raison ? Ils craignent que le gouvernement chinois puisse espionner les données des 170 millions d’utilisateurs américains.
Inquiétudes et opposition
Les gens là-bas sont préoccupés par le fait que TikTok contrôle ce que voient les jeunes Américains, et ils pensent que ça pourrait donner trop de pouvoir à la Chine. Mike Callagher, un représentant républicain, a dit au New York Times que ça reviendrait à mettre le contrôle de l’info dans les mains de l’adversaire numéro un des États-Unis.
Mais le PDG de TikTok, Shou Zi Chew, affirme qu’il n’a jamais été demandé par les autorités chinoises de fournir des données, et même si ça arrivait, il refuserait. Mais bon, ça n’empêche pas les inquiétudes pour les jeunes Américains. Un tiers des moins de 30 ans aux États-Unis s’informent sur TikTok, et le temps passé sur l’appli explose. Entre les problèmes de désinformation, l’ingérence extérieure et les risques d’espionnage, le Congrès américain est bien décidé à gagner cette guerre culturelle et commerciale contre la Chine. Mais jusqu’à maintenant, c’est le premier amendement qui a eu le dernier mot, garantissant la liberté d’expression aux États-Unis.
[Source: The New York Times](https://www.nytimes.com/)
L’Europe réagit
La menace pour TikTok en Europe
Maintenant, du côté de l’Europe, ByteDance doit faire face à la pression des régulateurs. Cette fois-ci, c’est TikTok Lite qui est sous les projecteurs. Lancée début avril 2024, cette version allégée de TikTok récompense les utilisateurs avec des bons d’achat Amazon pour le temps passé sur l’appli. Mais avec les inquiétudes grandissantes concernant le temps passé devant les écrans, Bruxelles a réagi rapidement. Le 17 avril 2024, la Commission européenne a ouvert une enquête formelle et menacée de suspendre cette fonctionnalité.
Enquête et menaces
Ils veulent que TikTok réalise une évaluation des risques avant de déployer des fonctionnalités comme ce programme de récompenses. Les risques incluent les effets négatifs sur la santé mentale, car ça encourage des comportements addictifs. Et surtout, ils sont préoccupés par le manque de vérification de l’âge sur TikTok, ce qui peut être dangereux pour les enfants.
La Commission a demandé à ByteDance de fournir un rapport sur la sécurité du programme de récompenses de TikTok Lite avant le 23 avril, et d’autres informations avant le 3 mai. Ils ont même menacé de suspendre le programme dans l’UE en attendant. Et devinez quoi ? Ça a marché. TikTok a suspendu son programme de récompenses le 24 avril pour éviter tout problème.
En résumé :
- Pression aux États-Unis sur TikTok :
– Le Congrès a voté pour forcer ByteDance à vendre ses activités américaines, craignant l’espionnage chinois.
– Les inquiétudes concernent le contrôle de l’information et l’influence sur la jeunesse.
- Menaces en Europe concernant TikTok Lite :
– La Commission européenne enquête sur TikTok Lite, craignant une utilisation excessive et des risques pour les enfants.
– TikTok suspend son programme de récompenses en Europe en réponse.
- Réactions de ByteDance :
– ByteDance doit faire face à des défis pour maintenir ses opérations et son image de marque dans les deux régions.
– Ces événements mettent en lumière les tensions croissantes entre les plateformes technologiques et les gouvernements.