Tous accros à l’IA !
Pour répondre à ces questions, Diplomeo, la plateforme sympa dédiée à l’orientation et à la formation des étudiants, a mené une étude sur la relation entre les jeunes de 16 à 25 ans et l’intelligence artificielle. Pour obtenir des résultats bien représentatifs, ils ont interrogé 560 lycéens et étudiants nés entre 1999 et 2008, en utilisant la méthode des quotas. Voici ce qu’ils ont découvert.
Pourquoi les jeunes de 16 à 25 ans utilisent-ils l’IA ?
Une utilisation régulière, voire intensive
Comme le soulignait une récente enquête Ifop pour Talan, l’intelligence artificielle est super populaire chez les jeunes : 78 % des sondés ont déjà utilisé des outils IA, comme ChatGPT ou Midjourney. Et ça ne s’arrête pas là, la moitié d’entre eux s’en servent au moins une fois par mois, et 21 % en sont carrément accros, ils l’utilisent tous les jours ! Mais pourquoi donc ?
Pour booster la productivité…
Selon Diplomeo, les jeunes de la génération Z voient les outils IA comme des alliés qui leur permettent de se débarrasser des trucs ennuyeux du quotidien. Et ce n’est pas faux, la plupart les utilisent pour être plus efficaces. 41 % des répondants se servent de ces outils pour apprendre de nouvelles choses, 61 % pour faire des trucs en lien avec leurs études, comme produire du contenu, 23 % pour écrire des emails, et 10 % pour gérer leur emploi du temps. En plus, 46 % d’entre eux avouent s’en servir pour trouver de l’inspiration.
… ou pour s’amuser
À l’inverse, pour 25 % des jeunes, l’IA c’est avant tout pour s’éclater. Mais les mecs semblent plus fans de ça que les filles : 30 % des gars s’en servent pour rigoler, contre seulement 19 % des filles. Diplomeo note d’ailleurs que les filles ont tendance à utiliser l’IA de façon plus réfléchie : 82 % d’entre elles l’utilisent pour leurs études, contre 75 % des gars. Elles corrigent des fautes avec (56 %) ou organisent leurs affaires (18 %).
L’IA, un pote pour les études ?
Le chiffre parle de lui-même : près de 8 jeunes sur 10 se servent d’outils IA pour leurs études. ChatGPT, Google Gemini ou Microsoft Copilot, c’est bien pratique pour organiser un plan de cours (56 %), pour se repérer (28 %), ou même, un peu inquiétant, pour écrire totalement ou partiellement leurs devoirs (35 %). Sur ce point, y’a un sacré clivage entre les étudiants et les lycéens. Ces derniers font plus confiance aux résultats de l’IA, même si c’est pas toujours parfait. 45 % des moins de 20 ans utilisent l’IA pour écrire leurs devoirs, contre seulement 25 % des plus de 20 ans.
Les avantages et les inconvénients
Maintenant, on voit que l’IA a des côtés sympas, mais aussi des petits soucis.
Avantages :
– Gain de temps : Avec l’IA, on peut faire des trucs plus vite, comme organiser ses idées ou corriger ses textes.
– Facilité d’utilisation : Ces outils sont souvent simples à prendre en main, ce qui aide beaucoup les jeunes.
– Accessibilité : Même sans trop de connaissances techniques, tout le monde peut les utiliser.
– Inspiration : Parfois, ça peut nous aider à trouver des idées quand on est bloqué.
Inconvénients :
– Dépendance : Certaines personnes ont du mal à faire des choses sans l’IA.
– Inexactitudes : Il arrive que les résultats de l’IA ne soient pas exacts à 100 %.
– Perte de créativité : À force de laisser l’IA faire des choses pour nous, on peut perdre un peu notre créativité.
– Débat éthique : L’utilisation de l’IA dans les études soulève des questions sur l’éthique et le plagiat.
Les grandes écoles et universités commencent à se poser des questions là-dessus, comme Sciences Po qui régule ou interdit l’utilisation de ces outils, ou l’Université d’Orléans qui sensibilise ses étudiants.
Mais l’IA peut aussi aider à trouver sa voie, à postuler à un stage ou à une formation. Seulement un tiers des sondés s’en servent pour s’orienter, 19 % pour postuler à une alternance, et 20 % pour un stage. Bref, peu d’étudiants laissent l’IA écrire leur lettre de motivation. En gros, les jeunes savent faire la différence entre ce qui doit rester humain, comme la lettre de motivation, et ce où l’IA peut vraiment aider, comme organiser son travail.